Un poète bacongolois précoce : Dina Mahoungou Th'a Kandza
En janvier 1982, Dina Mahoungou publie son premier recueil de poèmes de cinquante huit pages intitulé Le Mémorial Juvenile aux éditions littéraires congolaises représentées par les éditions Saint-Germain-Des-Prés, sises au quartier latin de Paris, rue du Cherche - Midi . Ce poème "O Jerusalem congolaise : Ngamibakou" est non pas seulement tiré du recueil Le Mémorial Juvenile, mais succède au poème éponyme dédié à la personne de Maboundou Raphaël. Dina Mahoungou paraît pour les Congolais de sa génération comme un enfant précoce. On peut bricoler des poèmes. Très souvent on les cache dans un tiroir. En publiant ses premiers poèmes, Dina Mahoungou avait pris ce courage de livrer l'intimité de son âme à la face du monde. Sous le titre de "Panégyrique personnel à la vie poétique", Dina Mahoungou inaugure, dans Le Memorial Juvenile, vingt deux propositions assimilables à nos tweets actuels et, dédiées à un certain monsieur Pieth Bernard ! Ce dernier serait, à en croire le poète, le plus lettré et le plus spirituel homme de sa génération.
Dans la même maison d'édition, bien avant lui, le poète Michel TOUASSILENOHO avait déjà publié en 1980, "L'OEIL", un recueil de poèmes de quarante deux pages.
En Novembre 1982, Dina Mahoungou enchaîne sa commotion poétique. Il publie La superbe de l'émotion, un deuxième recueil de poèmes de quatre vingt deux pages aux éditions La pensée universelle tiré à vingt exemplaires. Le poème Chagrin d'amour est extrait de ce livre. Le poète, se confesse t-il, avait enfanté Chagrin d'Amour en automne 1978 au lieu-dit Les deux magots, le café fréquenté par un couple d'existentialistes français célèbres : Jean Paul Sartre et Simone De Beauvoir, féministe et théoricienne du féminisme mondial.