Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le Deuil des Chauves-Souris
Le Deuil des Chauves-Souris
Publicité
Archives
Derniers commentaires
Newsletter
0 abonnés
Visiteurs
Depuis la création 157 420
29 mars 2017

Nous n'irons plus aux primaires de la gauche en 2022.

Nous n'irons plus aux primaires de la gauche en 2022.

 

primaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La politique, ça n'est pas la mathématique. La politique dans l'imagerie populaire c'est la pratique du mensonge. Le plus fort c'est celui qui ment le plus ; celui qui gagne c'est le plus rusé. La faim, je parle bien de la faim et non de la fin, justifie les moyens. Il confesse une chose, mais sa pratique contredit sa pensée. La politique est basée sur le principe de contradiction selon lequel « j'énonce une chose et son contraire » ; Remarquez bien la conjonction de coordination « et » dans cette phrase reliant une chose et son contraire; tandis que les mathématiques sont basées sur le principe de non contradiction, « je formule une chose ou son contraire » ; Ici la conjonction de coordination, c'est « ou » pour indiquer une alternative. De quoi allons-nous parler, bien sur, de la gauche, plus précisément du parti socialiste. Ce parti a empêché le Président de la République François Hollande de se représenter aux élections présidentielles de mai 2017 ; soit-disant que la chance de gagner ces élections s'était amoindrie. Le peuple de France a voté François Hollande en 2012. L'avis du peuple de gauche n'a même pas été sollicité. Nous avons encaissé le coup ! On nous propose des élections primaires de la gauche, tardivement les 22 et 29 janvier 2017. Manuel Valls, Benoît Hamon, Arnaud Montebourg, Vincent Peillon (tous PS), Jean-Luc Bennahmias (Front démocrate), Sylvia Pinel (PRG) et François de Rugy (Parti écologiste) sont retenus pour concourir à cette primaire. Par deux fois nous avons payé un euro, pour élire Benoît Hamon. Nous rappelons qu'une baguette de pain coûte à peu près un euro. Tous les sept candidats ont juré pendant les débats de soutenir le gagnant des primaires de la gauche. Première défection : François de Rugy député écologiste de Loire-Atlantique choisit de se ranger aux côtés d'Emmanuel Macron. Il n'est pas encarté socialiste. On a voulu élargir les primaires de gauche aux écologistes et aux radicaux de gauche. François de Rugy a appliqué le principe de contradiction consubstantiel au monde politique. On aurait pu céder cette place au candidat recalé membre tout de même du Parti socialiste Gérard Filoche. Pendant que je rédige cet article des rumeurs courent que l'ancien premier ministre Manuel Valls, lui aussi ne veut plus soutenir Benoît Hamon pour se tourner vers Emmanuel Macron. On aurait pu céder cette place au candidat recalé membre tout de même du Parti socialiste Fabien Verdier. Nous l'avons trop vite oublié. Ces deux aspirants aux primaires de gauche Gérard Filoche et Fabien Verdier avaient assigné en référé les organisateurs de la primaire. Des ministres du gouvernement de la majorité socialiste, des élus trahissent notre candidat, Benoît Hamon, en échelonnant leur ralliement à Emmanuel Macron par vagues successives, en le tonitruant à la presse, aux télévisions, aux radios, pour nous humilier, nous causer du tord. Diantre ! Quelle mouche tsé tsé les pique ? À chaque défection, les sondages enfoncent le clou  de notre candidat ! À la sortie des primaires nous devancions Jean Luc Mélenchon, à cause des défections bien orchestrées, nous voilà derrière lui. Mais que nous reprochent-ils ? C'est grâce à nous le peuple qu'ils sont devenus Ministres, c'est grâce à nos voix de gauche qu'ils siègent à l'Assemblée. Ils ne sont pas nés Ministres, ils ne sont pas nés Députés. C'est grâce au Parti Socialiste, que ces Ministres, ces Députés ont gravi les marches de l'émancipation économique sociale et politique en France. Ô ingratitude ! Ô ingratitude ! Comme une peste, tu décimes le Parti Socialiste. Benoît Hamon est le seul candidat parmi les onze candidats, où la défection s'est invitée dans la campagne électorale. Il fournit tous ces efforts pour haranguer, expliquer son programme pendant les meetings ; le lendemain, tout le travail abattu la veille est vite englouti par l'annonce d'une nouvelle défection d'un apparatchik du Parti Socialiste. C'est l'unique grand parti où les apparatchiks tirent contre leur propre camp une fois repus de gloire. Certes Benoît Hamon compte des écologistes de Yannick Jadot, des frondeurs du Parti Socialiste parmi ses soutiens. La fronde s'explique par le fait que la politique promise par le candidat François Hollande pendant la campagne électorale de 2011 n'a pas été suivie dans la pratique. Dans ce cas les organisateurs auraient dû empêcher les frondeurs socialistes de ne pas se présenter aux primaires de la gauche.L'écologiste Yannick Jadot a gagné des primaires dans son propre camp. Il s'est rallié au Parti Socialiste parce que Benoît Hamon est le candidat le mieux placé pour la victoire de la gauche. Les militants écologistes ont cautionné ce ralliement à une grande majorité. Benoît Hamon n'est pas éclaboussé par des affaires judiciaires. C'est un militant au sens socialiste du terme, ayant commencé par coller des affiches, jusqu'à son ascension en qualité de Ministre de la République. Il n'a pas brûlé des étapes de militantisme comme certains se sont improvisés candidats aux élections. Le peuple pose la question suivante : « Pourquoi avoir organisé des primaires au Parti Socialiste, pour les remettre en cause par la suite parce qu'un frondeur en est sorti gagnant » ? Le peuple vous pose la seconde question suivante : « Pourquoi avoir empêché le Président de la République, François Hollande de se présenter à sa propre succession » ? Ségolène Royal avait déjà subi une telle déconfiture. Elle avait gagné les primaires du Parti Socialiste en 2006. Certains éléphants du Parti Socialiste ne l'avaient pas soutenue, ni accompagnée pendant les meetings ; ils n'avaient pas milité pendant la campagne électorale des présidentielles. Cependant ces mêmes éléphants n'avaient pas quitté la candidate pour se rallier à Nicolas Sarkozy. Ainsi elle était arrivée au second tour devant François Bayrou. Ces défections récurrentes entraîneront les conséquences les plus graves. Vous vous demandez lesquelles. Au cas où Benoît Hamon n'est pas élu au second tour, le Parti Socialiste sera menacé d'éclatement. Allez-vous encore organiser des primaires à gauche en 2022 ? Vous nous avez grugé deux fois, en 2006 et en 2017 ; Remboursez notre participation financière à ces primaires. Nous ne vous suivrons plus en 2022. Vox populi, vox Dei (La voix du peuple, c'est la voix de Dieu).Nous n'irons plus aux primaires de la gauche en 2022.

 

Publicité
Publicité
Commentaires
I
Poétiquement Incorrect!<br /> <br /> <br /> <br /> On me dit que dans la vie il faut être dur; <br /> <br /> du moins en politique, c'est beaucoup plus sûr <br /> <br /> Esquiver les coups, se faire bien voir <br /> <br /> voilà donc des règles du vrai savoir avant <br /> <br /> <br /> <br /> L'Élection <br /> <br /> <br /> <br /> On se dresse, comme les pions sur le grand échiquier <br /> <br /> Il faut à tout prix, battre l'adversaire <br /> <br /> On se positionne, révise ses stratégies <br /> <br /> il faut être prêt quand arrive le jour J <br /> <br /> <br /> <br /> De L'Élection <br /> <br /> <br /> <br /> Un contre tous ou tous contre un <br /> <br /> le chacun pour soi, c'est la devise de chacun <br /> <br /> On ne hésite pas à porter des coups bas <br /> <br /> pourvu que l'on obtienne des bons résultats <br /> <br /> <br /> <br /> A L'Élection <br /> <br /> <br /> <br /> Mais quand la partie est finie et <br /> <br /> il n'y a plus rien à faire <br /> <br /> On savoure une victoire au goût doux-amer <br /> <br /> car à la fin des comptes, si l'on se pose des questions <br /> <br /> On se demande, à quoi bon sans de vraies convictions <br /> <br /> <br /> <br /> Une Élection <br /> <br /> <br /> <br /> Ivydall © IFW128
Répondre
Publicité